Forum RPG université - Rainbow University
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Forum RPG se déroulant dans une université à Tôkyô. Elle accueille des élèves doués de talent particulier pour la musique, le sport, la cuisine etc. Cependant, des meurtres ont lieu...
 
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 Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥]

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2 participants
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Satoshi Itô
Elève de deuxième année
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Satoshi Itô


Messages : 6
Classe : Deuxième année, Options Sciences & Musique
Activités/Passions : Principalement Yakuza? Je suis passionné de guitare & de photographie. Je dirais aussi être passionné pour l'Ange a qui je donnerais mon coeur sans hésiter.
Sexualité : Officielement bi, bien qu'amoureux d'un homme, ça ne fait pas de moi un homo' à fond x)

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MessageSujet: Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥]   Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥] EmptySam 6 Mar - 22:26

-Pas la maintenant? Oui...Je comprends, c'est pas grave. Fait attention à toi, on se voit tout à l'heure <3

Satoshi raccrocha, glissant son portable dans la poche de son pantalon. Qui c'était? Ayahito, qui ne pouvait pas venir passer un peu de temps avec Satoshi. Ce jeune homme était un peu déçu mais ce n'était pas grave, il pourrait ainsi en profiter pour faire ce qu'il n'a jamais le temps d'habitude. Il se décida donc à sortir de son lit, et commencer à se préparer. Dur, dur d'aimer avoir le style, le temps pour se préparer était hallucinant, il était pire qu'une fille. Satoshi s'était vêtu d'un ensemble noir et rose fluo plutôt voyant. Ajoutant plusieurs accessoire, il ne mit pas longtemps à se coiffer. Juste lisser ses beaux cheveux bruns et ajouter pas mal de laque, donnant comme résultat une coupe de visualeux, qui faisait plutôt féminin.

Bref, Satoshi n'eut plus qu'à attraper ses clés, son portable et son appareil photo. Il pouvait profiter du temps pour faire un peu de photographie, ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas fait plaisir à faire ça. L'université était très grande, et de nombreux endroits pouvaient rendre de magnifiques photos. Le seul problème était que Satoshi avait déjà vu les plus évident, et voulait cette fois des photos que personne n'aurait. Tout d'abord il sortit, croisant quelques personnes et en profita pour prendre quelques clichés. Il aimait immortaliser des moments qui paraissaient anondin mais qui au final étaient souvent les plus beaux. Le jeune homme en eut cependant rapidement marre, il s'ennuyait et voulait faire des choses intéressante. Rangeant son appareil, il entra de nouveau, et monta les escaliers pour explorer les endroits qu'il n'avait encore pas vu. Satoshi n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, et allait au hasard dans les couloirs jusqu'à trouver un endroit encore inconnu pour lui.

Une grande porte se dressa alors devant lui, porte devant laquelle il était souvent passé mais qu'il n'avait encore jamais ouverte. Ne sachant pas trop si il avait le droit d'entrer, Satoshi la poussa légèrement pour commencer. Etant donné que personne d'autre n'était présent dans le couloir, il se faufila dedans et referma. Il se trouvait en fait dans la salle de bal, dans laquelle il n'était encore jamais entré. Tout était grand, de grandes fenêtres très hautes, de beaux rideaux, une place immense pour accueillir assez de danseurs, et des tables pour le moment disposés sur les côtés. Ils devaient sûrement les stocker ici en attendant qu'elles soient utilisées. Les beaux yeux de Satoshi étaient comme remplies d'étoiles, lui qui n'était encore jamais entrée dans une telle salle, comme dans les films. C'était magnifique, et il ne put s'empêcher de prendre encore quelques photos, qui rendaient cette salle encore plus belle qu'elle ne l'était déjà.

Un peu fatigué, et vu qu'il n'avait rien d'autre à faire, Satoshi alla grimper sur une des tables pour s'y allonger sur le dos, laissant pendra dans le vide une de ses jambes. Posant son appareil à côté, il admira le plafond qui était également merveilleux, même si peu de personnes devaient y faire attention. Le jeune homme se dit qu'il devrait amener ici Ayahito, il aimerait aussi sûrement. Satoshi se mit alors de nouveau à penser à Shiro, comme tous les jours. Il en était devenu tellement fou qu'il lui arrivait souvent de rêver de lui et ne pouvait plus s'empêcher d'y penser. En plus, il avait l'impression de ne pas l'avoir vu depuis longtemps (pas tant que ça en fait, mais c'est ça quand on aime XD). Le jeune homme soupira, et ferma les yeux, profitant de ce beau silence difficile à trouver en temps normal.
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Shiro Satô
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Shiro Satô


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Classe : Première année. Littérature et musique.
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Activités/Passions : Yakuza à plein temps, c'est une activité? Voire une passion? Parce que je passe ma vie à faire ça... Même en cours, je repère des trucs...
En dehors de ça, je joue du piano, j'aime la littérature. Et Tôkyô la nuit.
Sexualité : Pour répondre à cette question il faudrait que je m'intéresse à quelqu'un. Or je ne m'intéresse à personne, sinon à moi-même. Dans la mesure où je m'intéresse à moi-même et où je suis un homme, dois-je dire que je suis gay ?

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MessageSujet: Re: Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥]   Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥] EmptySam 6 Mar - 23:11

    Shiro s’était tiré de son lit très tôt, comme à l’accoutumée La journée promettait d’être passablement ennuyeuse, mais il avait l’habitude. Aussi avait-il poussé un énorme soupir en sortant de son lit, et grimacé en voyant ces murs, désespérément verts. Shû dormait encore. Shiro soupira, attrapa ses vêtements, de quoi se préparer, et sortit. Inutile de rester là. Il passa à la salle de bain, prit une douche rapide, tout en tâchant de se remémorer ce qu’il avait à faire ce jour-là. Il fallait qu’il passe en plein cœur de Tôkyô, voir le père de son ennemi naturel pour parler travail. Encore le travail ? Eh oui, les jours de repos des lycéens n’étaient pas des jours de repos pour Shiro, malheureusement. Il aurait pourtant aimé. Shiro sortit prestement de la douche, se fixa un moment dans le miroir. Beau visage. Belle peau, nette et blanche. Des yeux caramel à tomber. Un sourire d’ange. Que demander de plus ? Il sécha rapidement ses cheveux et regarda les vêtements qu’il avait emportés. C’était certain, ce n’était pas une tenue très adaptée pour une réunion de travail. Tant pis. Il s’était promis, la veille, de ne rester là-haut qu’une demi-heure. Tôkyô était sa ville, mais il se lassait vite, et il avait besoin de calme. Tôkyô était la ville qui ne dormait jamais. Alors le jour, elle risquait d’être encore moins calme que la nuit. Il préférait rester à l’université. Il montrait sur le toit… Ou non. Mauvaise idée, il y avait toujours des couples, dans la journée. Qu’y avait-il de plus horrible que de tomber sur un couple lorsqu’on recherchait le calme et la sérénité ? D’ailleurs, cette recherche était étrange, de la part de Shiro. Il était plutôt du genre à courir partout, à accomplir toutes les missions dont on le chargeait très rapidement pour finir sa journée à traîner dans des bars de Tôkyô… Une vraie vie de débauché, somme toute. Mais cette vie lui convenait. Et il se trouvait que ce jour-là, et une fois n’est pas coutume, il souhaitait tout simplement être seul. Ce qui lui arrivait rarement, pour ne pas dire jamais. La journée, il devait jouer les gamins gentils mignons, sociables, auprès de ses camarades de classes. Le soir, réunion de travail avec des yakuzas en tout genre. Et la nuit, lorsqu’il rentrait, il se retrouvait face à cet imbécile de Shû. Ne pouvait-il pas avoir une seconde à lui seul ?
    Il soupira et passa ses vêtements propres. Un pantalon rose délavé, des guêtres noires, des chaussures violettes brillantes et bien voyante, un t-shirt blanc orné d’étoile roses, vertes, oranges, ou jaunes, et un pull bleu turquoise. Plus les cheveux roses, savamment coiffé, et les yeux ornés d’un maquillage noir outrancier. Très beau, et absolument inratable. Shiro Satô dans toute sa splendeur, donc. Il regagna la chambre, lança dans un sac besace ce dont il avait besoin. En sortant, il gratifia d’un coup de pied une chose non identifié qui appartenait à Shû. Agacé d’avoir des choses qui traînaient dans la chambre qu’il aurait dû avoir pour lui seul, il sortit en claquant vigoureusement la porte, alors que Shû dormait encore.
    La matinée s’avéra précisément aussi ennuyeuse que ce que Shiro avait imaginé. Ou plus minable, si c’était possible. Il sortit de la maison des yakuzas à une heure abominable et décidé de faire un tour au parc Ueno pour calmer ses nerfs. La ballade se solda par un échec total : en ce jour ensoleillé, bien que très froid, les enfants courraient partout, et il faillit tirer son katana plus d’une fois. Il finit par prendre le métro pour retourner à la faculté. Ce qui n’était pas forcément une bonne idée, vu que c’était une heure de pointe, évidemment. Qu’est-ce qui lui prenait, de prendre le métro ? Il avait les moyens de se payer un taxi, non ? Et puis, il avait une voiture avec chauffeur, de toute façon ! Ah oui, c’est vrai, interdit de s’en servir… Comment ça, la limousine, c’était ostentatoire ?! Il se maîtrisa pour ne pas sortir dès le premier arrête du métro et arrivé tant bien que mal jusqu’à l’université. Il traversa le parc entier en maugréant des choses absolument incompréhensibles car il était d’une humeur exécrable. Il évita ses camarades de classes, car ceux-ci l’adorait, et ils étaient les dernières personnes avec qui il avait envie de parler. D’ailleurs, il n’avait pas envie de parler. Il sortit de son sac son iPod, posa son casque sur ses oreilles et traversa les couloirs, les arpenta un moment tout en écoutant des musiques qui ne le calmèrent absolument pas. Il finit par ranger l’appareil, et pour le remplacer, il tira de son sac une sucette à la cerise qu’il mit dans sa bouche. Il continua à marcher, puis poussa la première porte qui apparut face à lui. Il se retrouva dans la salle de bal, ce qui lui arracha un sourire. Le haut plafond, les deux énormes lustres de cristal… c’était un bel endroit, toujours désert, car interdit d’accès aux élèves lorsqu’aucun évènement ne s’y déroulait. Sans doute l’endroit aurait-il perdu un peu de charme aux yeux de Shiro s’il n’avait pas été interdit. Mais il aimait beaucoup s’y rendre. Il lui suffisait de monter sur une table, puis de sauter agilement pour atteindre un recoin particulier du plafond et être tranquille des heures durant…
    Le visage de Shiro se durcit lorsqu’il aperçut quelqu’un. Ses traits se détendirent lorsqu’il reconnut la personne. Tient donc. Satoshi. Alias, celui qui était raide dingue de lui. Enfin. L’une des personnes qui étaient raide dingue de lui, aurait été plus exact. Mais Satoshi avait sans doute plus de mérite que les autres. Parce que contrairement aux autres, il connaissait Shiro. Il savait qu’il pouvait être particulièrement odieux. Au fond, Shiro l’aimait bien. Et il adorait aussi s’amuser. C’était très plaisant de s’amuser avec Satoshi. Ca faisait passer le temps. Et puis, il n’avait pas vraiment à faire semblant lorsqu’il était là. Alors ça ne le dérangeait pas que Satoshi soit là. En fait, il avait même un très soudaine envie de s’amuser. Et donc de taquiner abondamment Satoshi… Il finit donc par s’approcher, révélant sa présence au jeune homme. Il le salua en souriant, charmant, charmeur, tout à fait à l’aise. Ce devait être particulièrement déstabilisant pour ce cher Satoshi. Le sourire de Shiro s’agrandit. Il se hissa sur la table aux côtés de Satoshi, sans rien dire. Tirant sa sucette à la cerise, à demi entamée de sa bouche, Shiro la tendit à Satoshi avec un sourire, pour savoir s’il la voulait, et se contenta d’attendre en souriant. Un véritable ange, ce Shiro. Il attendait que Satoshi lui parle un peu. Il savait très bien ce qu’il allait faire, ensuite. Finalement, la journée ne finirait pas si mal. Il allait s’amuser un peu. Et puis, ça ne déplairait sans doute pas à Satoshi, n’est-ce pas… ?
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Satoshi Itô
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MessageSujet: Re: Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥]   Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥] EmptyDim 7 Mar - 1:03

Satoshi avait rapidement finit par sombrer dans toutes ses pensées. Se retrouver seul ainsi dans un endroit si paisible le faisait penser à pas mal de choses. Vous serez étonnez si je vous dit qui occupait la plupart de ses pensées? Bien sûr que non...Devinez, on verra après. Il avait réfléchit à savoir ce qu'il pouvait bien faire après, si Ayahito était la et si il pouvait aller le voir, si il aurait la chance de voir Shiro aujourd'hui...Le beau jeune aux cheveux rose était difficile à suivre, il semblait avoir toujours besoin de bouger, et à cause de ça Satoshi ne pouvait pas le voir autant qu'il le voulait. De plus, face à lui, il perdait toute sa confiance en lui et ne savait plus trop quoi faire, rougissant même pour un rien. C'était plutôt problématique, ça énervait surtout le brun qui préfèrerait pouvoir agir naturellement en sa présence, surtout arrêter de se conduire différemment, en voulant toujours faire bien. Mais Satoshi s'était convaincu de prendre une bonne résolution, et d'essayer d'être moins timide pour se montrer tel qu'il l'était réellement devant celui à qui il voulait le plus plaire.

C'est donc ainsi dans ses pensées les plus banales et inutiles qu'un léger bruit attira son attention, le faisant ouvrir les yeux. La porte s'était refermée, et une personne venait d'entrer. Il ne fallut évidemment pas longtemps à Satoshi pour reconnaître Shiro, il l'avait tellement admiré qu'il reconnaîtrait sa démarche, même parmi une centaine de personnes et limite les yeux fermés.
Celui-ci lui fit un charmant sourire pour le saluer, avant de venir s'installer sur la table à côté de lui. Sur le coup, Satoshi n'avait pas trop su comment réagir. Il s'était contenté de se redresser pour s'asseoir, et osait à peine se tourner pour regarder Shiro. Mais intérieurement, il voulait s'obliger à le regarder, et faire naturel, comme si c'était pour lui juste un ami avec qui il devait travaille. Il était en train d'essayer de contrôler son cœur qui battait déjà trop vite. Que dirait celui aux cheveux roses si il savait à quel point rien que sa présence était déstabilisante? En fait, il était certainement au courant...Le pauvre brun ne savait plus du tout quoi faire. Tout ça serait passé après quelques minutes, si Shiro s'était contenté de s'asseoir sans rien dire, le temps que Satoshi s'habitue à sa présence et au fait d'être juste à côté de lui. Mais nan, il retira sa sucette de sa bouche pour la tendre en souriant à Satoshi, lui proposant ainsi de la lécher à son tour. Le simple fait d'avoir vu ce visage angélique lui sourire était pour le brun limite un choc, mais qu'en plus on lui propose de manger cette magnifique sucette à la cerise qui sortait directement de la bouche de l'ange? C'était trop, beaucoup trop. Le visage de Satoshi s'était légèrement teinté de rose, et il espérait sincèrement que Shiro ne le remarque pas. " Le tout, c'est d'être NA-TU-REL ! ". Le petit brun était encore en train de se persuader, mais il fallait agir vite! C'était une chance à ne pas râter, surtout que Satoshi n'avait encore pas mangé de sucettes de la journée (truc plutôt hallucinant, en fait.) Il tendit donc sa main fine vers celle de Shiro et pique sa sucette à la cerise, l'amenant à sa bouche.

Satoshi mangeait une tonne de sucettes, il les avait sans doute à peu près toutes goûtées...Mais bizarrement il lui semblait que celle-ci était différente. C'était pourtant une banale sucette à la cerise, non? Pas pour Satoshi, qui la goûtait comme si c'était le plus beau trésor qu'on ne lui avait jamais fait manger. Son cœur battait toujours aussi vite, voir plus, mais il savait qu'il devait profiter de ce moment. Il se tourna donc vers Shiro, osant regarder ses yeux caramels un court instant, avant de rediriger son regard sur la salle grande et vide, seulement occupée par ces deux jeunes. Retirant la sucette de sa bouche, il ne put laisser s'échapper un:


-Super bonne, ta sucette!

Il se dit presque immédiatement après que c'était un boulet, et que c'était le chose la plus débile qu'il pouvait lui dire. Satoshi fit tout de même comme si de rien n'était, et se décida à parler un peu, histoire de passer ses commentaires douteux et totalement inutiles.

-Hmm...Tu sais qu'on est pas censés être la? Si quelqu'un rentre, on pourrait avoir des ennuis...

En fait, Satoshi s'en fichait pas mal, au moins il était seul avec celui qu'il aimait. Il devait commencer à parler, histoire de se sentir plus à l'aise. Si Shiro venait souvent la, c'était plutôt bon à savoir. Il avait peut-être envie aussi de temps en temps de se retrouver seul, de se détacher un peu du travail qui semblait lui prendre beaucoup trop de temps.
Satoshi se rendit alors compte qu’il aimerait savoir dans quels genres d’endroits Shiro aimait être, connaître tous ses goûts, car dans le fond, il ne savait pas énormément de choses. Il fallait avouer qu’il ne racontait pas beaucoup sa vie, contrairement à Satoshi qui pouvait dire des choses inutiles de son quotidien sans gêne à n’importe qui, même si les trucs plus intimes étaient réservés pour Ayahito.

Le petit brun était finalement plutôt content d'être venu ici, chose qu'il n'aurait jamais faite si son "grand frère" avait été libre aujourd'hui. Il espérait sincèrement qu'il arriverait à maîtriser son cœur qui semblait décider à se faire sentir et à battre beaucoup trop vite que la normal. Il était légèrement en manque d'idée, et il avait beau réfléchir le plus vite possible, il était assez troublé et ça se voyait un peu, Satoshi ne trouvait même pas vraiment quoi faire. C'était pourtant pas la situation la plus gênante qui pouvait lui arriver, alors il ne devrait pas stresser à ce point pour rien et se mettre dans cet état.
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Shiro Satô
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MessageSujet: Re: Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥]   Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥] EmptyDim 7 Mar - 12:44

    Shiro n’avait même pas besoin de regarder Satoshi pour savoir qu’il rougissait légèrement, ce qui ne manqua pas de le faire sourire plus encore. Satoshi était mignon, et vraisemblablement atteint d’une grande timidité dès qu’il se trouvait à côté de lui. En fait, Shiro était plutôt contente qu’il soit amoureux de lui. Il ferait sans doute n’importe quoi pour être avec lui, ce qui comprenait n’importe quoi pour l’aider, et donc, il était facilement manipulable. Il pouvait même le faire mentir pour le protéger… Quoique, non. Il n’avait même pas besoin de demander à ce qu’il le fasse, il le ferait de lui-même. Mais finalement, il avait plutôt besoin de le garder près de lui, c’était toujours bien d’avoir des atouts dans son jeu. D’autant que Shigeki semblait ne plus trop en avoir…
    Shiro restait assit à côté de Satoshi, attendant qu’il parle. Si sa première réflexion le fit sourire, la seconde le fit carrément rire. Oui, ils risquaient de se faire gronder bien fort. Mais et alors ? Il était persuadé que Satoshi ne disait cela que pour dire quelque chose, et surtout rattraper l’autre remarque minable qu’il venait de faire. En plus, il devait parfaitement savoir que Shiro se fichait de tous les interdits qu’on pouvait lui imposer. Pire. Il adorait les transgresser. Tous. Du moment que cela n’avait aucune conséquence sur son travail, il se permettait à peu près tout. Evidemment, la limousine, il n’y avait plus droit, ce qui limitait un certain nombre de choses. Dommage. Il restait assis à balancer les jambes dans le vide. Il fallait trouver quelque chose pour l’occuper, Satoshi et lui, quelque chose qui plairait à Satoshi, qui lui ferait croire que Shiro l’aimait bien, ou du moins, un peu plus que les autres membres du gang. Il fallait qu’il fasse entrevoir à Satoshi qu’il avait ses chances, que Shiro le considérait déjà comme un ami, qu’il n’y avait qu’un pas à faire pour qu’il devienne plus encore. Parce que Shiro comptait s’amuser un peu, tout de même. Il fallait jouer. C’était un vrai gosse au fond, il adorait jouer. Mais ce qu’il aimait plus encore, c’est avoir pleins de jouets différents. Et si ses jouets se battaient, c’était plus drôle encore…
    Allons, allons. C’était à lui d’amuser le jouet et il n’avait pas encore dit un mot, mis à part lorsqu’il l’avait saluer en entrant. Le son de sa voix le mettrait sans doute dans tous ses états, ce qui ne manquerait pas d’être extrêmement amusant. Et si on essayait ?

    « Mais les interdits, ça nous connais non ? C’est pas comme si on exerçait un métier très légal… »

    Et paf ! En plein dans le mille. Etre yakuza n’était pas franchement la chose la mieux vue dans Tôkyô. Tuer des gens l’était sans doute moins encore. Ne pas payer pour ces crimes devait paraître clairement odieux. Alors, entrer dans une malheureuse salle de bal… Et puis, si c’était interdit, il fallait fermer la porte à clé. Somme toute, ce n’était pas de leur faute, non ? Mais d’un côté, Satoshi n’avait pas tort. Il ne devait pas trop attirer l’attention sur eux en commettant des méfaits en tant qu’étudiants, parce que ça risquait de nuire à leur travail. Le couloir était probablement désert à cette heure, alors ce n’était pas si grave, n’est-ce pas ? Shiro commençait à s’ennuyer, et il fallait faire bouger Satoshi. Oh bien sûr, il ne risquait pas de s’enfuir. Mais mieux vallait être prévoyant. Il pensait sans doute souvent à lui. Mais Shiro allait faire en sorte qu’il ne se passe pas une seconde sans qu’il rêve de l’avoir à ses côtés. Et il ne doutait pas de réussir. Il était infiniment doué, pour devenir omniprésent. Il se tourna donc vers Satosh en souriant et dit :

    « Tu aimes la valse ? »

    Satoshi, toujours avec sa sucette dans la bouche le regarda fixement. Bon. Il était long à la détente, d’accord. Il allait devoir expliquer. Il détestait quand c’était compliqué. Il sauta donc à terre. Shiro fixa sa tenue. Moui. Ce n’était pas vraiment dans le style désiré, mais bon. Qu’à cela ne tienne, il n’avait pas besoin de beaux vêtements pour être un prince charmant, et ce n’était sûrement pas Satoshi qui dirait le contraire. Il adressa un sourire au jeune homme, qui ne comprenait toujours pas, vraisemblablement. Shiro s’approcha de lui, tira de la bouche la sucette presque terminée qu’il jeta par-dessus son épaule, et qui alla par miracle s’écraser dans une corbeille qui traînait dans un coin de la salle. Il recula, fit une courbette extravagante mais d’un charme indéniable et dit avec un sourire :

    « Dansez-vous très cher ? »

    Oh, bien sûr, la question n’était que de pure rhétorique. Bien sûr que Satoshi danserait. Il se couperait un bras pour danser avec Shiro. Parce que danser avec Shiro signifiait se retrouver dans les bras de Shiro. Ce qui n’était absolument pas négligeable. Bon, il risquait de rougir abondamment, tenterait de le cacher, n’y parviendrait probablement pas… Et puis, pourquoi s’étonner ? Ils étaient deux, seul dans une salle de bal. Et que faisait-on dans une salle de bal ? Des bals. Et bien évidemment, on dansait, à un bal. Alors, puisqu’il n’y avait que cela à faire, autant le faire non ? Il n’allait pas rester assis à parler de choses et d’autres alors qu’on pouvait faire des choses tellement plus agréables… ou plus utiles.
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MessageSujet: Re: Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥]   Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥] EmptyLun 12 Avr - 18:59

    Satoshi semblait toujours ne pas y croire. N'importe qui trouverait ça totalement ridicule, de se mettre dans un tel état juste parce qu'il est à côté de la personne qu'il aime. Il fallait avouer qu'il devait être une des seules personnes aussi timide, même si d'habitude avec n'importe qui il ne réagissait pas comme ça. Mais bon, Shiro n'était pas n'importe qui, et ça n'était plus à prouver tellement c'était devenue une évidence. La réponse qu'il eut ne l'étonna pas vraiment, en fait. Satoshi savait très bien que celui aux cheveux roses s'en fichait royalement tant que ça ne concernait pas son travail, et il avait justement l'air d'aimer les interdits. Enfin surtout, il devait aimer faire les choses qui lui étaient interdite. Tout ça se comprenait, après tout il n'avait pas grand chose à craindre d'être trouvé dans une salle de bal, ils ne faisaient rien de mal de toute façon.

    « Tu aimes la valse ? ». Cette petite phrase que venait de prononcer Shiro semblait avoir perturbé le jeune Satoshi. Si il aimait la valse ? Il ne savait même pas si il savait la danser…Le jeune homme n’était pas un expert en danses, et encore moins dans ce genre. De plus, le pire était qu’il n’avait pas compris pourquoi on lui posait cette question. C’était juste comme ça, pour savoir ? Il avait presque oublié que les deux se trouvaient dans une salle de bal…Vide, sans musique, et juste eux deux bien sur...Mais une salle de bal reste quand même un lieu où danser. Restant toujours sans voix, il regarda attentivement le bel ange qui finit par se lever, et s’approcher pour retirer le reste de la sucette qu’il avait dans la bouche, et la lancer par-dessus son épaule. A peine quelques secondes, et il demanda si il voulait danser.

    Une danse avec Shiro ?! Une valse, en plus ? Pas possible…Ce n’était pas réel, ça ne pouvait pas l’être. Ce genre de choses ne pouvaient arriver qu’en rêve, et encore. Savez-vous ce que signifie une valse avec Shiro ? Pouvoir en être proche, et même être dans ses bras. Satoshi ne pouvait pas se permettre de passer à côté de ça, c’était totalement inimaginable. Tant pis si il rêvait, il fallait tout de même en profiter. Le jeune homme eut un léger sourire, histoire de cacher à peu près la folle envie qu’il avait de danser avec lui, pour paraître naturel quoi. Il descendit de la table aussi, saluant Shiro comme si ils étaient dans un vrai bal, et s’approcha un peu timidement de lui. Surtout, fallait qu’il évite de montrer qu’il était plus qu’heureux de se retrouver dans cette situation. Il devait faire comme si ça lui était égal, comme si c’était juste pour passer le temps, comme si il n’était pas amoureux de lui. C’était une chose plutôt difficile, en fait, mais Satoshi se concentrait pour y arriver.

    Ils purent alors commencer à danser. Qui aurait cru qu’une valse, c’était si compliqué ?! >__<
    Satoshi était tellement stressé de ne pas faire comme il fallait qu’il s’emmêlait les pieds. Fallait qu’il se détende. Facile à dire, ouais…Il baissa alors la tête, déjà pour essayer de faire les bons mouvements, mais surtout pour cacher son visage de la vue de Shiro, qu’il ne voit pas ses joues rougissantes. Il fallut plusieurs minutes à Satoshi pour réussir à choper le mouvement, mais il finit par y arriver. Son visage était toujours rouge et il savait déjà qu’il n’arriverait pas à l’empêcher. D’un côté, qui serait détendu dans un moment comme ça ?
    Ca se voit que vous avez jamais dansés avec un ange, vous… Parce que je vous promets que c’est pas évident !
    Même si il ne relevait toujours pas la tête, Satoshi dit doucement, histoire de passer la gêne qu’il avait pour se détendre :

    -J'croyais que j'étais plus doué que ça pour la danse…Désolé, la valse c’est pas du tout mon truc…Tu m’en veux pas, hein ?

    En fait, ça n’aidait pas vraiment à se décontracter, mais ça rendait l’atmosphère moins pesante pour lui et briser le silence qu’il y avait n’était pas mal. Il avait déjà l’impression d’être plus à l’aise, ce qui était plutôt une bonne chose. Peut-être qu’au final, Satoshi réussirait à être moins nerveux pour vraiment profiter du moment, et surtout des bras de Shiro ! C’était bien la première fois qu’il se retrouvait s’y proche, et peut-être la dernière ? Il ne voulait pas laisser s’échapper une de ces précieuses secondes, car pour lui, c’était les plus belles choses qu’il pouvait lui arriver.
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Shiro Satô
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Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥] Empty
MessageSujet: Re: Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥]   Une salle vide, un photographe, et un ange? [Shiro ♥] EmptyVen 13 Aoû - 15:43

    Pour un yakuza, être aussi manipulable que Satoshi, c’était un peu fort. A le voir dans les bras de Shiro, on aurait presque cru qu’il était du genre à épargner sa victime si jamais elle lui faisait les yeux doux où bien si elle le suppliait d’être gentil. C’était une grande qualité, la gentillesse. Quand on écoutait les gens, qu’on leur donnait des conseils, qu’on les aidait, qu’on les consolait, c’était toujours gratifiant quelque part, la gentillesse. Mais quand on est yakuza, la gentillesse, c’est un horrible défaut. Aucun yakuza n’est gentil. Un yakuza gentil, on appelle ça un cadavre.
    Ca, pour ne pas savoir danser, il ne savait pas danser ! Il y avait les gens qui ne savaient pas danser. Et les gens qui ne savaient pas danser. Satoshi faisait parti de la seconde catégorie. Il ne fallait pas plus d’une seconde pour que vos pieds s’en aperçoivent. Oui, vos pieds. Ceux qui sont allègrement écrasé par votre partenaire abruti qui n’a jamais dansé la valse. Vos pieds. Vous pouvez en parler au passé au bout de une minute. Shiro adressait pourtant un de ses plus charmants sourires à Satoshi. Il n’était pas nécessaire de faire une horrible grimace. Oh, Satoshi n’aurait certainement pas été vexé, il était beaucoup trop dingue de Shiro pour lui faire une remarque désagréable de toute façon. Mais il allait prendre pour une délicate attention le fait que Shiro continue à lui sourire. Oui, parce que, Shiro pensait que, de manière objective, il n’était pas possible que Satoshi ignore sa totale incapacité à faire deux pas sans broyer les orteils de quelqu’un. Remarquez, ça peut-être une technique mortel pour un yakuza d’obtenir ce qu’il voulait. Pas besoin de katana pour menacer la victime, il suffit de danser avec elle pour qu’elle se jette à vos pieds en pleurant, en suppliant d’arrêter le massacre et en promettant de faire tout ce qu’il faudra pour cela. Bon, après, c’est vrai que niveau crédibilité après, c’est franchement moyen. La réputation du type « à la valse redoutable » et gentil en plus ! Shiro aimait mieux sa propre réputation – qui d’ailleurs était excellente dans le milieu des gens profondément malhonnête. A voir la façon pitoyable dont Satoshi regardait Shiro, dans un mélange d’admiration et de soumission parfaite, on avait du mal à croire qu’il avait déjà menacé et même tué des gens de ses propres mains. Shiro effaça l’association de son esprit. Ce n’était pas le moment de rire. Et l’image était indéniablement comique, bien sûr.
    Un bruit alerta soudain Shiro. Il fronça les sourcils et serrant brusquement la taille de Satoshi pour qu’il s’arrête, il tourna les yeux vers la porte, soudain immobile et silencieux, debout au milieu de la salle sur le parquet doré. Il y eut un déclic. Pourtant, Shiro était sûr qu’aucune fête ne se préparait. Voyant que Satoshi était près à dire quelque chose, il lui plaqua une main sur la bouche et regarda rapidement autour de lui. Tirant rapidement Satoshi par le bras, il sauta sur une des chaises qui était rangé contre le mur, et s’aidant de ses bras et de ses jambes, il parvint à atteindre une niche, à trois mètres de hauteur qui devait supposément abriter une statue qui avait vraisemblablement décidé d’aller faire un tour. Il aida Satoshi à monter et ils se retrouvèrent tous les deux collés l’un contre l’autre, car la niche n’était pas très large. En fait, tout cela arrangeait très franchement les affaires de Shiro. Satoshi devait être au bord de la crise cardiaque, parce qu’être forcé de rester planquer dans un endroit très étroit, collé contre Shiro, c’était un genre de rêve qui prenait subitement vie. Enfin, c’était ce que supposait Shiro en voyant le peu du visage de Satoshi - il ne pouvait pas le voir en entier, son bras l’en empêchait.
    Un groupe de quatre étudiants étaient entré dans la salle. Shiro se pencha légèrement – il pensait que de toute façon, aucun d’eux n’aurait l’idée de regarder au plafond pour savoir si quelqu’un y était caché : l’idée paraissait sans doute trop absurde, surtout pour des esprits aussi étriqués que l’étaient probablement les leurs – pour entendre leur conversation.
    « … Bien joué ! Comment tu as réussit à dérober la clé, au fait ? »
    C’était une fille à la voix plutôt aiguë qui parlait et elle s’adressait au plus grand des deux garçons du groupe. Celui-ci haussa les épaules.
    « Bah, tu sais pour quelqu’un comme moi, ce n’était pas franchement difficile… »
    Les deux filles gloussèrent et Shiro leva les yeux au ciel. Ou plutôt vers ce qu’il apercevait à la place, c’est-à-dire le haut arrondi de la niche dans laquelle il était assis. Lui n’avait pas besoin de voler la clé pour s’introduire quelque part. il lui suffisait d’une épingle à cheveux ou de n’importe quoi d’autre, d’ailleurs. Il ne piquait la clé que pour la glisser dans les affaires d’un élève qui se trouvait accusé à sa place. Un mauvais sourire apparut sur son visage à cette pensée. Pendant ce temps, les élèves avaient commencé à s’échauffer. La grande fille brune qui n’avait pas encore prit la parole lança :
    « C’est tout de même mieux de s’entraîner ici que dans la salle de danse qui est encombrée à toute heure… »
    Le plus petit des deux garçons ajouta :
    « Oui. Il devrait faire une salle spéciale pour les cinquièmes années tout de même ! »
    Shiro laissa aller son dos contre le mur de la petite niche. S’ils étaient là pour s’entraîner, ça pouvait durer des heures. Ils étaient arrogants et ils parlaient beaucoup pour ne rien dire, mais comme tous les gens qui exerçaient une option spéciale à l’université, ils avaient du talent et ils étaient très persévérants et perfectionniste, donc il passait des heures à s’entraîner pour leurs examens. Shiro se tourna vers ce qu’il pouvait voir du visage de Satoshi :

    « Tu n’aurais pas une idée pour les faire dégager ? Parce qu’il me semble que la réunion est à dix-huit heures. On va être en retard. »

    Shiro parlait bien évidemment d’une des réunions, plutôt nombreuses, auxquelles Satoshi et lui devait se rendre, comme tous les autres, pour discuter avec Nakagawa, le chef. Shiro arrivait en général seul et en retard, tandis que Satoshi avait tendance à arriver avec Ayahito, et à l’heure, de surcroît. Si on les voyait ensemble, on allait trouver sa louche, croire qu’ils manigançaient quelque chose, du genre, vengeance personnelle, et ils allaient être suivit pendant des semaines. Shiro préférait éviter de menacer les hommes de Nakagawa. C’était fatiguant, à force…

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